Stage à l'étranger

Mon stage s’est déroulé dans un centre équestre en Belgique du 7 juin au 15 juillet 2019, je suis partie avec une camarde de classe.

Je n’ai pas vécu la barrière de la langue car le centre équestre était en Belgique Francophone.

Pour la recherche du stage, on n’avait pas de contacts à l’avance. Aussi, on a fait des recherches sur internet, et appelé plusieurs écuries.

J’étais très excitée à l’idée de partir, mais aussi un peu inquiète. Mais, l’inquiétude est vite passée, car on a été très bien accueillies et mises à l’aise très rapidement par nos maîtres de stage.

Je garde de très bons souvenirs de ce stage et on projette de retourner voir les amis que l’on s’est faits là-bas.

Cette expérience m’a donné envie de repartir à l’étranger, mais cette fois dans un pays anglophone.

Mes conseils : dans le choix du stage, être attentif aux conditions de logement, d’alimentation pour ne pas avoir de mauvaises surprises à l’arrivée.

PARTIR, CA M’A PERMIS DE…

Surmonter la barrière de la langue. Etant en immersion totale dans une ferme j’ai dû me débrouiller pour comprendre et parler avec la famille qui m’accueillait. Au cours de ce stage, j’ai appris à surmonter ma peur des voyages seule.

MON RESSENTI FACE A CETTE EXPERIENCE…

C’était une expérience incroyable ! J’ai amélioré mon anglais et gagné en assurance pour m’exprimer. J’ai découvert un système agricole différent, une entre-aide importante et une technique plus ancienne. Grâce à ce voyage, je suis motivée pour repartir vers de nouveaux horizons.

MES ANECDOTES, MES CONSEIL…

Les 3 premiers jours, je ne comprenais rien avec l’accent islandais. Malgré qu’ils soient pratiquement tous bilingues, même le mot « bread » était incompréhensible. Mais c’était drôle ! Un conseil, ne surtout pas hésiter et foncer !

Je suis allée en Norvèe dans un petit village très touristique : Skjolden. L’entreprise où je suis allé est une petit ferme de 40ha. Cette ferme produit 1ha de framboisiers, 250 brebis, soit environ 500 agneaux, et une trentaine de lamas qui servent à faire des visites aux touristes l’été. Mes missions étaient de m’occuper des brebis et des agneaux, mais également de préparer les lamas pour la venue des touristes.

J’ai décidé de partir à l’étranger car j’avais très envie de découvrir d’autres moyens de productions, d’autres paysages, une autre culture et bien évidemment essayer de perfectionner mon anglais. Cela était un beau challenge de partir seul loin de chez moi et de m’exprimer dans une langue dans laquelle je devais faire des progrès. Je ne pouvais pas passer à côté d’une expérience comme celle-ci !

J’ai choisi la Norvège car il s’agit de la première « offre » qui s’est présentée à moi.

Ce n’était pas la première fois que j’allais à l’étranger mais la première fois que je prenais l’avion et, ça peut paraître idiot, mais c’était surtout cela qui m’inquiétait.

J’ai été extrêmement bien accueilli par Simon PAGE et sa famille. Ils ont été d’une générosité énorme et je ne les remercierai jamais assez pour ça ! Je ne garde vraiment que des supers souvenirs de mon voyage, à Skjolden ou à Oslo. J’étais toutefois content de rentrer : cinq semaines, ça commence à être assez long seul loin de chez soi.

Au niveau professionnel ce stage était riche. La race de lamas présente dans la ferme de Simon était si intéressante et originale que je compte m’y pencher pour un projet futur. J’ai également amélioré ma technique avec les mutons.

Au niveau personnel, cette expérience m’a permis d’avoir bien plus confiance en moi et d’oser faire les choses bien plus facilement. J’en ai également pris plein la vue et je sais que ces souvenirs resteront dans ma tête à jamais !

J’aimerais repartir à  l’étranger à l’avenir, que ce soit en vacances ou en projet professionnel. J’ai d’ailleurs un projet humanitaire en tête avec ma soeur jumelle, chose qui, si elle se réalise, sera vraiment fantastique !

Les conseil que je peux donner est d’oser partir. La peur, le stress sont sûrement les choses qui peuvent empêcher certaines personnes d’y aller. Mais, il ne faut surtout pas s’arrêter à cela car la vie est trop courte pour hésiter sur ces « petits » détails. Alors un conseil, n’hésitez surtout pas !